
Alors que la CGT quitte le « conclave » voulu par François Bayrou, l’avenir des discussions sur la réforme de 2023 est plus que jamais posé. Le gouvernement porte une large part de responsabilité.
Requiem pour un conclave ? Du dispositif conçu par François Bayrou mi-janvier, il ne reste plus grand-chose. En à peine trois semaines, les négociations ont enregistré trois défections – après celle de FO et l’U2P (organisation patronale), c’est celle de la CGT qui a été annoncée par sa secrétaire générale, Sophie Binet, ce mercredi soir au JT de France 2 –, si bien que l’avenir du conclave s’écrit en pointillé.
Il faut dire que le premier ministre a tout fait pour plomber l’ambiance, à coups de déclarations fracassantes qui ont déboussolé jusqu’aux syndicalistes les plus conciliants. Même s’il est encore un peu tôt pour administrer l’extrême-onction, il est temps de faire la genèse d’un fiasco annoncé.
Suite de l’article de l’Humanité: https://www.humanite.fr/social-et-economie/reforme-des-retraites/la-cgt-quitte-le-conclave-sur-les-retraites-comment-le-gouvernement-a-envoye-les-negociations-dans-le-mur