
Gel du point d’indice, fin de la Gipa, baisse de l’indemnisation des arrêts maladie, réforme des retraites… Une intersyndicale regroupant la CGT, l’Unsa, la FSU et Solidaires, appelle les agents à une mobilisation nationale, ce 3 avril, contre la potion amère du budget. Sylviane Brousse, responsable de la CGT fonction publique, détaille ici les enjeux de cette journée de lutte.
Face à l’impact des coupes budgétaires sur le pouvoir d’achat des agents et la perspective annoncée d’une nouvelle saignée en 2026, la CGT, l’Unsa, la FSU et Solidaires appellent les agents à une journée d’actions « pour débattre et faire entendre leurs revendications ». Un premier jalon inscrit dans l’agenda de leur « Printemps des luttes », où ils comptent sur une montée en puissance de la mobilisation pour imposer notamment une revalorisation des salaires et la suppression de la réforme des retraites, comme le détaille ici Sylviane Brousse, responsable de la CGT fonction publique.
Sous quels mots d’ordre avez-vous lancé cet appel à la mobilisation nationale ?
Notre message commun consiste avant tout à dire que les agents et les services publics n’ont pas à payer le prix de ce budget d’austérité ni des nouvelles restrictions qui pourraient s’imposer au prétexte d’une éventuelle « économie de guerre », dont on dresse aujourd’hui la menace. Ces contraintes budgétaires n’ont pas à se faire sur le dos de personnels déjà à l’os, ni au détriment des usagers des services publics, qui en subiront aussi l’impact. Or, ce qui se profile d’ores et déjà pour les agents, c’est une « année noire », en raison des conséquences de toutes les attaques de ce gouvernement.
Suite de l’article sur l’Humanité: https://www.humanite.fr/social-et-economie/agents-territoriaux/journee-de-mobilisation-dans-la-fonction-publique-2025-sera-une-annee-noire-denonce-sylviane-brousse-de-la-cgt