Un mouvement large sur des revendications ambitieuses
La FNME-CGT a déposé un préavis de grève reconductible à partir du 2 septembre dans 157 entreprises sur la base de trois axes revendicatifs majeurs :
- l’abrogation de la réforme des retraites, qui prive tou·tes les nouveaux·lles embauché·es du régime pionnier des industries électriques et gazières (IEG) et modifie les droits de tou·tes ;
- l’augmentation des salaires des électricien·nes et gazier·es (grilles des salaires, astreintes, échelons, minimum de pension…) ;
- la baisse des factures d’énergie pour tou·tes les usager·es.
Explications de Fabrice Coudour :
Un appel à l’écoute du terrain
La CGT a répondu à la volonté des travailleuses et travailleurs de partir en grève tou·tes ensemble en même temps, et les salarié·es ont été associé·es au processus dès le début. Une réunion d’information s’est ainsi tenue en ligne en direct le 1er septembre, réunissant plus de 4 000 connexions.
Cette stratégie a porté ses fruits : plus de 200 piquets de grève ont d’ores et déjà été recensés ce 2 septembre.
Élargir la lutte
Si ce mouvement est porté par la CGT des IEG (FNME-CGT) sur la base de ses revendications, elle n’est pas fermée à ce que les autres organisations syndicales le rejoignent.
Par ailleurs, la CGT n’oppose pas les dates du 2, du 10 septembre et du 18 septembre. Ces dates se complètent : « plusieurs feux, un même brasier » comme le dit son Secrétaire général.
Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME, ajoute que « cette lutte sera menée jusqu’à la victoire », et que « le nombre sera le curseur de nos revendications ».
La radicalité par la masse.