Il faut des actes de rupture immédiats
» Si le premier ministre ne veut pas rejoindre le cimetière des premiers ministres qui est déjà bien rempli, il faut qu’il pose des actes de rupture immédiats »
Cela commence par :
- abandonner la réforme des retraites, qui est une blessure démocratique et sociale;
- enterrer définitivement le Budget Bayrou;
- débloquer de l’argent pour les services publics;
- prendre des mesures pour augmenter les salaires et les pensions;
- des mesures immédiates contre les licenciements avec la création d’un moratoire, face aux 450 plans de licenciements déjà mis en œuvre cette année.
Le renoncement à la suppression des 2 jours fériés n’est que le résultat de notre rapport de force
Cette mesure n’est que la partie émergée de l’iceberg, il reste tout le reste du budget Bayrou :
- la désindexation des pensions des retraité·es;
- le doublement des franchises médicales;
- une nouvelle réforme de l’assurance chômage pénalisant les plus précaires;
- la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires;
les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit
Les 1 000 milliards de dette supplémentaires ont été créés pour l’essentiel par la politique de l’offre d’Emmanuel Macron, favorisant les plus riches et les grandes entreprises, leurs impôts ont baissé d’environ 70 milliards d’euros chaque année; au détriment des travailleur·s et des travailleuses, et des plus précaires.
» Les ministres sont des porte-serviettes du patronat «
Cela fait 8 ans que le patronat écrit directement toutes les politiques et les orientation du gouvernement d’Emmanuel Macron alors que :
- les dividendes atteignent des records en France;
- les résultats du CAC 40 sont florissants;
- 211 milliards d’aides sont accordées chaque année aux entreprises, sans conditions ni contreparties
» Ce n’est plus possible que pour les patrons ça soit uniquement des droits et non des devoirs «
Aujourd’hui la France devient un pays de rentiers
» On vit mieux de sa rente ou de son capital que de son travail, avec des inégalités exponentielles qui se reproduisent dès la naissance «
La CGT est favorable à la taxe Zucman, aujourd’hui il n’est plus possible qu’avec ce niveau d’aides record pour les entreprises et les baisses d’impôts massives pour les plus riches, des emplois soient supprimés dans l’industrie.
Nous devons toutes et tous être au rendez-vous le 18 septembre
Après réussite de la journée du 10 septembre qui a rassemblé plus de 300 000 personnes, il faut se mobiliser le 18 septembre pour exiger l’abandon complet des mesures du budget Bayrou, et un budget de progrès répondant aux exigences sociales de :
- justice fiscale
- moyens pour nos services publics : écoles, hôpitaux…
- augmentation des salaires et des pensions
- abrogation de la réforme des retraites
Nous sommes en position de force, nous pouvons changer la donne, pour cela il faut se mobiliser
Jamais un gouvernement n’a été aussi faible.
Nous invitons tous les salarié·es dans les entreprises à faire des assemblées générales pour définir les revendications face à leurs employeurs : augmentations de salaires, meilleures conditions de travail…
» Nos salaires n’ont toujours pas retrouvé le niveau de 2020 «
Nous demandons un changement de politique pour que les exigences sociales soient enfin entendues.
Voir le replay de l’émission ⬇️
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